Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, II.djvu/560

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^20 Correspondance. 11,455-456.

encore tant pour cela, que ie pûfle feulement guérir vne fièvre. Car ie penfe connoiftre l'animal en gêne- rai, lequel n'y eft nullement fujet, &. non pas encore l'homme en particulier, lequel y eft fujet.

Monfieur de Beaune me mande qu'il defire voir ces 5 petites obferuations fur le liure de Galilée que ie vous ay enuoyées^ ; et puis que vous luy auez fait voir toute noftre difpute de M. (Fermât)^ & de moy, touchant fa règle pour les] Tangentes, ie ferois bien aife qu'il vift auffi ce que i'en ay vne fois écrit à M. Hardy % où i'ay 10 mis la demonftration de cette règle, laquelle M. (Fer- mât)*^ n'a iamais donnée, quoy qu'il l'euftpromife, & que nous l'en ayons aflez preiTé, vous & moy. Vous en aurez ayfément vne copie de M, Hardy, & ie feray bien aife que M. de Beaune iuge par là, qui c'eft qui a i5 le plus contribué à l'inuention de cette règle.

l'écriray à Leyde auiourd'huy ou demain, pour faire que le Maire vous enuoye les Hures que vous deman- dez, le fuis,

CLVIII.

Regius a Descartes.

[Utrecht], 9 mars 1639. [A. Baillet], La Vie de Monsieur Des-Cartes, tome H, p. 8-9.

Cette lettre, la 2* de celles de Regius à Descartes qui ont été vues

a. Lettre CXLVI du 11 oct. i638, p. 379 ci-avant.

b. Clers. ; M. N.

c. Lettre CXXV, p. 169 ci-avant.

d. Clers. ;• M. N.

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