Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, II.djvu/61

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

iif, 188-189. CXII. — I" Mars 1638. 27

me citent ainfi en leur Efcrit*, pour corrompre le fens de ce que i'ay dit, & trouuer là deffus quelque chofeà dire; mais s'ils auoient changé quelque chofe dans le mien (de quoy ie ne veux pas les accufer), ilr 5 feroient fauflaires, & dignes d'infamie & de rifée. l'enuoye ma Réponfe à Monfieur Midorge, & ie I'ay enfermée auec la lettre que ie luy écris, afin que, fi vous craignez qu'ils trouuaflent mauuais que vous luy euffiez fait voir pluftoft qu'à eux, vous puiffiez par

10 ce moyen vous en excufer. Mais ie vous prie, en don- nant le pacquet à Monfieur Midorge, de luy commu- niquer auffi : I La première lettre que Monfieur de Fermât vous a écrite contre ma Dioptrique. 2 La Copie de fon Efcrit De maximis & minimis. j Ma Réponfe à

i5 cet Efcrit. 4 La Copie de la réplique de M. de Ro- berual. 5 Et celle de la réplique de Monfieur de Fer- mat contre ma Dioptrique ". Car ces cinq pièces luy font neceffaires pour bien examiner ma caufe ; & ce feroit me faire grande injuftice de ne monftrer leurs

20 objedions & mes réponfes qu'aux amis de Monfieur de Fermât, afin qu'ils fuiïent enfemble juges & parties. Au refte, ie vous fupplie & vous conjure de vouloir retenir des copies de tout, & de les faire voir à tous ceux qui en auront la curiofité; comme, entr' autres, ie

25 ferois bien aife que Monfieur Defargues les vifl, s'il luy plaift d'en prendre la peine; mais il ne faut point faire voir vn papier fans l'autre, & pour cela ie vou-

a. « Cet escrit n'est point imprimé, et ie ne sçay ou on le peut trouuer. » (Note de l'exemplaire de l'Institut.)

b. Lettres CX et CXI, p. i et 1 5 ci-avant.

c. Voir plus haut, p. i6, 1. loetsuiv.

d. Voir ci-après l'éclaircissement de la lettre CXIX, du 3i mars i638.

�� �