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��Correspondance.

��i6o5. Valentiae, 1606. Coloniae, i6ro. Lugduni, i6îi. Compluti, i6i3. Coloniœ, 1616. J^ugduni, 1618, 1620. Brixiae, 1626. Coloniae, 1629.

5. Commentarii in libros Artstotelis Stagyritœ de ortu et interitu^ rerum naturalium, seii de generatione et corruptione earum. — Lugduni, 1614. Matriti, i6i5\ Coloniœ, i6ig. Lugduni, 1620. Brixiœ, 1626.

6. Commentarii in libros Aristotelis Stagyritœ, philosophorum Prin- cipis, de Anima. — Compluti, 1611. Lugduni, 161 3. Coloniœ, i6i3. Lug- duni, 1620. Coloniae, 1621. Brixias, 1626.

7. Commentarii in libros Aristotelis Stagiritœ de Cœlo, et Mundo, etc. — Matriti, i6i5. Lugduni, 1616. Colonise, 1617. Lugduni, 1620. Colo- niae, 1626. Brixiae, 1626.

8. In libros Physicorum Aristotelis Commentarii et quœstione s. Com- pluti, 1620.

Page i85, 1. 18. — Frère Eustache de Saint-Paul, dit le Feuillant (de son vrai nom Asseline). La première édition de son ouvrage est de 1609 (Pari- siis, Carolus Chastellain, 2 vol. in-8; privilège du roi, 2 juin 1609), les deux premières parties formant un volume, et les deux autres un second, de la façon suivante :

\° Summa philosophica qitadripartita, de rébus Dialecticis, Moralibus, Physicis et Metapliysicis. Authore Fr. Eistachio a Sancto Pallo a Con- gre gatione Ftiliensi. Tomus prior duas priores partes hujus Summce con- tinens. — Secitnda pars Summcv philosophicœ, quce est Ethica de rébus Moralibus, in très partes divisa cum duplici indice locupletissimo.

2" Tertia pars Sitmmœ philosophicœ, quœ est Physica de rébus Natura- libus, in très partes divisa... Tomus posterior duas posteriores partes hujus operis continens. — Qiiarta pars Summœ philosophicœ, quœ est Me- taphysica, in quatuor partes seii tractatus divisa. . .

La 2" édition est de 161 1 (Parisii^, C. Chastellain, in-8), la 3° est de 1614 [ib.), etc. Il en parut une y" en 1623 (Parisiis, apud Viduam C. Chastellain, deux tomes en un volume in-8), et finalement deux en 1626 (Parisiis, A. Bacot, et Lugduni, Rigaud).

Paje 190, 1. 19. — Dans le passage mathématique qui précède, on a fidèlement reproduit les notations de l'autographe. Elles appellent quelques observations.

Tout J'abord, nous voyons Descartes (p. 190, 1. 11), au lieu d'écrire à sa façon l'équation du troisième degré qu'il propose :

x^ — 6.V DO 40,

adopter (comme plus familières à Dounot?) les notations de Xylander, le premier traducteur de Diophante, notations d'ailleurs employées par Viete et Bachet. Mais il se sert également ici de notre signe d'égalité actuel, quoiqu'il nt fût guère alors usité en France, mais plutôt propre aux algébristes arglais. Car Viete l'avait appliqué à la désignation d'une diffé-

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