Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/217

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11, :55. CCX. — 28 Octobre 1640. 20^

��ccx.

Descartes a Mersenne.

Leyde, 28 octobre 1Ô40. Texte de l'exemplaire de l'Insiitut, tome II, lettre 44, p. 2 3 5-202.

[.a S-j' des MSS. de La Hire, et le it" (Si) du classement de dont Poirier, l'ariaitles du texte imprimJ par Clerselier d'après la minute.

Mon Reuerend Père,

le ne fçaurois affez vous exprimer combien vous m'auez obligé, lors que vous demandaftes publique- ment au Père Bourdin, dans fa clalTe, que s'il auoit

j quelque choie de bon à m'objeder, il me le deuoit enuoyer; ça efté le plus infigne trait d'amy que vous pouuiez iamais faire, & ie m'affure qu'il fe fuft bien gardé de m'enuoyer fa Velitation fans cela; mais c'eft vne pièce que ie garderay, pour m'en feruir à

10 bonne bouche". Car, enfin, s'ils s'abftiennent dorefna- uant, luv & les fiens, de médire de mov, ie ferav fort aife d'oublier le pafTé, & de ne point publier fon in- famie. Mais fi i'apprens qu'il y en ait aucun qui blafme mes opinions, fans m'enuoyer auparauant les raifons

3 demandaftes] dites. — 4Bour- 12- i3 fon infamie] les fautes

dinl B., et ainsi dans toute la qu'il a faites en me reprenant.

lettre. — 7 & omis. — 11 mé- — 14 auparauant omis. dire] parler. — fort] bien. —

a. Lettre CXCVIII, p. 106, 1. to ci-avant.

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