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CCX. — 28 Octobre 1640. 217

autre indication, le passage de la lettre CXCIX (ci-avant p. 124, 1. 27), où Descartes donne son opinion sur ce sujet qui lui a, semble-t-il, été indiqué par Mersenne comme traité par Villiers. Mais le médecin de Sens était-il, pour cela, l'auteur de l'opuscule envoyé à Constantin Huygens?

Il n'est pas plus aisé de former une conjecture plausible sur la quatrième pièce, pour le mouvement journalier de la Terre, alors que l'on ne possède aucune autre indication. Quant aux deux autres Traités, ils ont été im- primés.

La lettre de Beaugrand [le Géostaticien) contre Desargues le fut dès 1640. Elle est datée du 20 juillet et se trouve reproduite dans les Œuvres de Desargues [t. Il, p. 354-36o). Nous avons eu l'occasion d'en donner plus haut un extrait (p. 55).

Nous avons également parlé (p. 88-89, éclaircissement sur p. 86, 1. 2) de l'Ecrit de Fermât : Doctrinam tangentium. Ajoutons seulement ici que Descartes y a, en réalité, attaché plus d'importance qu'on pourrait le croire d'après ce qu'il dit ici à Mersenne. Dans les fragments mathématiques tirés de ses manuscrits et connus par l'édition des Opuscula posthuma d'Amsterdam, 1701, on trouve, en effet, de l'Ecrit en question un extrait littéral, comprenant les points les plus importants. Descartes avait donc fait cet extrait, et l'avait consigné dans son registre coté B à ['Inventaire du 14 février i65o, registre d'où ont été tirés les fragments précités.

Page 212, 1. 5. — Voir une longue lettre que Villiers a écrite, le 4 oc- tobre 1640, à Mersenne, et qui ne remplit pas moins de quatre grandes pages, d'une écriture fine et serrée, où le médecin de Sens expose tout un système à lui, de philosophie chimique avec le sel universel pour base (Bibl. Nat.,fr. n. a. 6205, f. 410 et 411, p. 748-752). Descaries juge en ces quelques lignes toute la première partie de la lettre.

Page 212, 1. 18. : — Cet alinéa vise la seconde partie de la même lettre de Villiers, communiquée par Mersenne à Descartes ; elle fait suite au deuxième passage donné plus haut, p. 181-182 [éclaircissement sur p. 180, 1. 7) : « Outre que i'ay a vous repartir quelques lignes sur la force de la percus- » sion, matière des plus difficiles. Vous demandez un poids qui suplee la » force de la percussion du marteau. Mais ie ne pense pas qu'il s'en puisse » donner au monde comme vous desirez; car si vous considérez vostre » question, vous y trouuerez, ce me semble, une grande disparité, pour i> laquelle mieux entendre, ie me seruiray de vostre figure, comme s'en- » suit. Soit le cylindre A, aplati comme c par la percussion du marteau k » dessus l'enclume b. le dis que le cylindre d, de mesme matière de fer et » égal en dimensions, posé sur l'enclume e, ne pourra estre aplaty par » aucun poids, représenté par/", sans percussion ou cheute de son poids.

» La raison est que le poidsy, dessus d, est en son repos et ne peut des- » cendre plus bas, d'autant que l'enclume e, apuyee immédiatement sur la » terre, les porte tous deux, comme la terre suporte tous les troys, et l'en- » clume e, et le cylindre d, et le poids /, quel qu'il soit, de façon que

Correspondance. 'III. 28

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