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11,270-271- CCXVIII. — i8 Novembre 1640. 24^

les Vœux, bien que ie n'en aye iamais efté en peine ; car la chofe ell trop claire, & ceux qui objedent de telles choses", comme auffi \q fiât Lux, dont vous m'écriuez, monflrent qu'ils ont de la mauuaife volonté

5 fans fcience. Et ie croy que vous auez plus de raifon de vous moquer d'eux, de ce qu'ils veulent réfuter des choses qu'ils n'entendent pas, par d'autres qu'ils en- tendent encore moins, qu'ils n'en peuuent auoir de vous brocarder. Laréponfe que vous leur auez donnée,

10 à fçauoir que, lors que Dieu a dit .fiât Lux, il a fait mouuoir les parties de la Matière, & leur a donné in- clination à continuer ce mouuement en lignes droites, eft bonne ; car cela mefme eft la Lumière. Mais ie croy que vous ferez mieux de laiiTer telles gens fans autre

i5 réponfe, fmon que, s'ils ont quelque chofe à m'objec- ter, ils me le doiuent enuoyer, quand ce ne feroit qu'vn feul mot, & que ie le receuray en bonne part ; mais que ie me mocque de tous ceux qui parlent de ce que i'ay écrit fans m'en auertir, & que ie publie par tout

20 que ie les tiens pour médifans.

Il eft certain que le poids C ne pefe, fur le plan AD, que la différence qui eft entre la force qu'il faut à le foùtenir fur ce plan, & celle

2 5 qu'il faut pour le foùtenir en l'air. Comme, s'il pefe cent liures, & qu'il n'en faille | que quarante pour le foùtenir sur A D, ce plan A D en porte foixante feulement. Et mefme la force d'vn

3o coup de canon ou de moufquet fe peut mefurer ainfi,

a. Voir p. 166, 1. 2.^, ci-avant.

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