Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/259

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��11,563. CCXIX. — Novembre 1(540. 24;

CCXIX. Descartes a

[Le}'de, novembre i()40-; Texte de Clerselier, tome II, p. ^i'>3.

Fi'agment sans aucune indication, rejeté par (llerseiier à la fin du second rolume de Lettres [3' morceau de la letlre 1 nS). Il ne s'adresse pas à Huj-geiis, comme lefraLinienlquisuil dans Cleiselier [lettre CCXVII, p. 241), Descartes annonçant que son écrit de Mé- tapli/sique « e/l defta en chemin pour aller a l^aris » (^1. 24S, l. S), ce que Hu]-gens sarait fort bien , puisque c'est à lui qu'on s'était adressé pour l'envoyer. Mais c'est, semhle-l-il, quelqu'un de Hollande et à qui Descartes écrivait en français. Ce fragment serait de novembre ou au plus tard décembre 1640, en tout cas antérieur à la lettre CCXXII ci-après, Descartes indiquant à Merseune dans celle-ci, au dernier alinéa, le passage de S'. Augustin dont il est question ci-après.

Vous m'auez obligé de m'auertir du paffage de faint Augullin, auquel mon le penfe, donc iefuis a quelque rapport " ; ie l'ay elle lire aujourdhuy en la Biblio- teque de cette Ville, & ie trouue véritablement qu'il

5 s'en fert pour prouuer la certitude de noftre eftre, & en fuite pour faire voir qu'il y a en nous quelque image de la Trinité, en ce que nous fommes, nous fçauons que nous fommes, & nous aymons cet eftre & cette fcience qui eft en nous ; au lieu que ie m'en fers pour

10 faire connoiftre que ce woj, qui penfe, eft vne fubjlance immatérielle^ & qui n'a rien de corporel ; qui font deux

a. De Ctvitate Dei, lib. XL, cap. 26.

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