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CLXXXII. — 29 Janvier 1640. 17

avons vu dans V Introduction (t. I, p. lix) que cette pièce avait encore été classée par dom Poirier, avec ce numéro et ce titre : a 7^. Le sujet » d'une gageure en i63g entre 2 mathématiciens de Hollande [écriture de V Descartes). » Elle n'a pas été retrouvée.

Page i5, 1. 17. — On peut juger de ces titres (Descartes ne parle pas d'autre chose, et peut-être le livre ne fut-il jamais imprimé), par la lettre suivante, que Meyssonnier avait écrite de Lyon au P.Mersenne, le 25 jan- vier 1639 {Lettres MSS. à Mers., Bibl. Nat., fr. n. a. 6206, f. 172 et 173, ou p. 334-336) :

Il le remercie « de la peine qu'il vous a pieu de prendre, a voir les deux » cayers de mon Pentagone », et lui envoie le troisième.

« Vous y lires la variété des inuentions que la curiosité des hommes » a fait naistre, pour establir quelque certitude aux conjectures » des choses cachées; et auouerés auec moy, comme je pense, que, pour » estre bon médecin, il faut sçauoir quelque chose du ciel, et par delà » l'ordinaire de ceste Médecine qui naist en moins d'une couple d'années » dans des esprits qui croyent de pouuoir comprendre tous les secrets de » la nature humaine, sans avoir conféré auec Platon, Pytagore, Ptolomee. » ny Paracelse ...»

« Je vous enuoyeray... la dernière (pièce), qui contient, si ie ne me » trompe, les moyens les plus abbregés, les plus certains et lès plus secrets, » de guérir les maux des hommes, et de dénouer les attaches des plus » fâcheuses incommodités, non seulement par le régime de vie ordinaire, » chirurgie, et pharmacie, mais aussi par les voies magnétiques, tirées et » demonstrees naturellement de la force des principes par les eifects du » ciel, par les parties de l'homme mesme,en telle sorte que d'un commun » consentement, les cincq, l'archétype, le firmament, les planettes et » les elemens, l'homme, influens du premier, confluent toujours en un » mesme point pour la guerison et conseruation de l'homme, qui est » l'abbregé des œuvres de Dieu. »

Meyssonnier parle, dans cette même lettre à Mersenne, d'un traité latin qu'il a fait « des causes de la peste », d'autres » de la goutte », « du vin », d'un autre encore non achevé « des Principes ou ie traitte des causes des » qualités qui sont en vostre Hure de causis sonorum ».

L'abbé Jacques Pernetti, t. II, p. 92, de ses Recherches pour servir à l'histoire de Lyon,ou les Lyonnois dignes de mémoire (2 vol. in-i 2, 1757 . s'exprime ainsi ; « Sa Belle Magie ou Science de l'esprit, son introduction à la Philosophie des Anges, sa traduction de la Magie naturelle de Porta, iom plus de tort à Meyssonnier que sonCours de Médecine et sa Pharma- copée abrégée ne lui feront d'honneur. »

��Correspondance. III.

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