Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/342

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j jo Correspondance.

miis eiiis cxijîentiam ejfe pojfibihm^ quin Jimul etiam, ad immenfam eiiis potentiam attendentes, agnofcamus illiid propriâ fiiâ ri pojje exijîere &c. Mais ie vous prie de les corriger tellement, en toutes les copies, qu'on n'y puiffe aucunement lire ny déchiffrer les mots cogi- 5 îemiis aliquam dari pojfe potentiam cuius ope exijîat, il- laque potentia in nullo alio ejî intelligibilis quam in eodem ipfo ente fumme pote?iti, omnino concludemus ^. Car plufieurs font plus curieux de lire & d'exa- miner les mots qui font effacez que les autres, afiin lo de voir en quoy l'autheur a creu s'eûre mefpris, & d'en tirer quelque fuiet d'obiedions^ en l'attaquant ainfy par l'endroit qu'il a iugé luy mefme eftre le plus foible.

Et, entre nous, ie croy que c'efl la caufe qui a fait i5 que M"^ Arnaut s'efl fort areflé fur ce que i'ay dit que Deus ejî a fe pofitiué^ \ car ie me fouuiens que, de la fa- çon que ie fauois efcrit la première fois, il efloit trop rude; mais ie Fauois tellement corrigé par après & adouci, que, s'il n'euft leu que les corrections, fans 20 s'arefler auffy a lire les mots etfacez, il n'y euil: peut- eftre rien du tout trouué a dire; comme, en effect, ie croy qu'il n'y a rien qui ne foit bien, ^^ vous mefme, quand vous le leufles la première fois, vous me man- daftes que vous le trouuiez rude; e^ a la fin de la 25 mefme lettre, vous m'efcriuiez qu'après l'auoirreleu, vous n'y trouuiez rien de mal; ce que i'attribuë a ce que vous auiez pris garde, la première fois, aux mots qui n'y font que légèrement effacez, au lieu qu'a la

a. La correction a été faite. Voir 1"= édit., p. 157, et 2^ édit,, p. 128-129.

b. Voir I'* édit., p. 145-146, et 2« édit., p. 1 19.

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