Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/365

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CCXXXVI. — 2 1 Avril 1641. 35 J

« ... Il y eût vn peu de vanité en ce qu'il respondit à vn de mes amis » qui fut le visiter à Egmond. Ce gentilhomme le pria de luy dire quels » estoient les Liures de Physique dont il faisoit le plus d'estat, et desquels » il auoit fait sa plus ordinaire lecture. le vous les monstreray, luy res- » pondit-il, s'il vous plaist de me suiure, et le menant dans vne basse » court sur le derrière de son logis, il luy monstra vn veau, à la dissection » duquel il dit qu'il se deuoit occuper le lendemain. le croy de vray qu'il » ne lisoit plus guère; mais il arriue souuent à ceux qui ont leu autres- » fois, qu'ils oublient beaucoup de choses, et qu'ils se croyent inuenteurs » de ce dont ils se souuiennent; pource qu'ils ne voyent plus l'endroit par » où cela est entré dans leur esprit. » {Lettres et Discours, etc., p. 689- 690.)

��CCXXXVI.

Descartes a [Mersenne pour Hobbes].

[Endegcest, 21 avril 1641.] Version française de Clerselier, tome III, lettre 35, p. ifiS-iTi-.

« Et dans vne autre Lettre on troiiue ce qui suit, dont voie/ la version. Version », dit Clerselier en donnant deux pages, t. Ilf. p. 1 65-1 6-, à la suite de la lettre CCXXXII ci-arant, dont il igno- rait la date {4 mars 1641). Mais ces deux pages sont une réponse à la dernière réplique de Hobbes, lettre CCXXXIÏ', du 3o mars, que Clerselier n'a pas connue. Elles sont donc certainement d'avril 1641 , du 21 ou du 28, comme la lettre suivante, avec laquelle elles doivent avoir été envoyées [cf. p. 358, l. 2). — Nous doutions ici ta version française de Clerselic)-, plutôt que le texte de l'édition latine, lequel ne serait cette fois qu'une traduction de la version française. Plusieurs raisons le donnent à penser : 1° les e.xpressions tantôt négligées, tantôt recherchées de ce texte; 2" plusieurs contre-sens manifestes qui s'j' trouvent, si on le compare aux passages correspondants de la ver- sion française [et ce n'est pas celle-ci qui est inexacte, on peut s'en convaincre en la comparant au texte de Hobbes); 3°- divers passages cités de cette lettre de Hobbes, et qu'on devrait retrouver textuelle- ment dans le latin, au lieu que ce que donne celui-ci n'est qu'une tra- duction, telle quelle, de la version française. Les fragments latins, Correspondance. III. 43

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