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111,117-118. CCLX. — 22 Décembre 1641. 469

CCLX.

Descartes a Mersenne.

[Endegeestl, 22 décembre 1641.

Texte de Clerselier, tome III, lettre 2^, p. 1 17-118.

Mon Reuerend Père, Vos lettres ont efté gelées par les chemins, car la datte m'apprend que ie les deuois receuoir il y a quinze iours% ce qui eu. caufe que ie n'ay pu y répondre pluf-

5 toft. le vous remercie de ce que vous m'écriuez de la part des Pères lefuites, e^ vous verrez, en ma lettre latine, de quelle façon i'y répons; mais ie vous prie de la faire voir à leur Prouincial, 0^ ie voudrois bien qu vne autre fois, s'ils vous prient derechef de me

10 faire fçauoir quelque chofe de leur part, vous le refu- faffiez, û ce n'efl: qu'ils le miflent eux-mefmes par écrit, à caufe qu'ils peuuent mieux defauoùer leur pa- role que leur I écriture. Et ie preuoy defia qu'ils defa- uoùeront vne partie de ce que vous m'auez cette fois

i5 écrit de leur part, & à quoy i'ay efté obligé de répon- dre ; mais n'importe, cela vous feruira d'excufe pour ne vous plus charger de leurs commiffions, s'ils ne les écriuent. le vous renuoye la lettre du Père Bourdin, que i'ay trouuée peu iudicieufe ; mais ie n'en ay pas

a. C'cst-à-diie le 8 décembre. Mersenne avait donc avisé Descartes des intentions du P. Bourdin dès la fin de novembre, mais non plus tôt. Ce Jésuite avait donc composé son écrit sur les Méditations imprimées (dès le 18 août), et non pas au vu du manuscrit qui ne lui avait pas été com- muniqué.

b. Lettre CCLIX, page 464 ci-avant.

c. Le P. Dinet. Voir p. 468, 1. 7.

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