Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/531

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CCLXVI. — Janvier 1642. ^19

» dens, quippe realiter composita ex duobus entibus completis, subjecto » scilicet et accidente. Breviter, in totâ rerum naturà nullas esse substan- » tias aut naturas, quas sint unum per se, nisi forte excipiant atomos, aut » ideas, aut quintessentias, aut similia. »

« IX. Impingit etiam ha;c opinio in plurima dogmata metaphysica, ut » partim autores ejus concedunt, partim per consequentias illas imponi » potest. Ex pluribus propter temporis angustiam ista nunc indicamus : » I» De ente, essentiâ et existentià, naturà et supposito. 2° De uno, unione, » composito, toto, deque per se et per accidens. 3° De principiis et causis, » nominatim de causa univocâ etœquivocâ, de principio interno et externe, » de forma informante et assistente. 4° De distinctione substantiali et » accidentali, de distinctione rei naturalis ab artificiali, de distinctione » monstri (quod, qua taie, est ens per accidens) à naturà humanâ débite » secundum leges naturas constitutà. 5" Quod homo non sit substantia nec » directe pertineat ad praedicamentum substantias, sed tantum indirecte, » et per accidens eo referatur, quippe ens per accidens et collectivum. » 6» Quod unus homo non magis sit unum per se, quam exercitus, civitas » etc., ubi homines multi collective. 7° Quod consequenter homo essen- » tjali et perfectâ definitione non possit definiri. 8° Quod materia et forma » compositi sint proprie materia, et forma ejus sit unio, hoc est accidens, » seu purus modus, relatio scilicet. Vide Gorl^um, Exercit. 14, p. 266. » 9» Quod unio humanas animas cum ejus corpore sit quasrenda in mero » accidente aliquo ex illis quinque, et quidem in situ seu positurâ, utqui- » dam videntur concedere. 10° Quod corpus non sit naturà hominis, sed B tantum ejus instrumentum, per quod anima in corpore exisiens opera- » tur. » [Ib., p. 47-49.)

Page 509, 1. 28. — Il y a deux motifs de soupçonner qu'en cet endroit commence une nouvelle lettre de Descartes à Regius, lettre que Clerselier aurait cousue avec ce qui précède :

1° On ne comprend guère qu'une lettre aussi longue, consacrée à four- nir à Regius le canevas complet d'une réponse à Voetius, se termine par la reprise de la question de savoir si cette réponse doit être faite (voir plus haut, p. 494, 1. 1)1 2ï qu'en fin de compte Descartes conseille le silence. Au moment même où il achevait sa lettre et où il recommandait de faire faire l'impression avant la fin des vacances, a-t-il reçu de Regius une nou- velle épître, où son ami lui aurait fait part des craintes qu'il concevait? Mais Descartes a l'habitude de signaler expressément les circonstances de ce genre. D'autre part, d'après le récit de Baillet (voir ci-après lettre CCLXVIII), Regius n'aurait senti le danger qu'après avoir reçu la ré- ponse de Descartes à sa lettre du 24 janvier 1642, et à la suite d'une en- trevue avec Van der Hoolck. C'est alors qu'il aurait écrit à Descartes sa lettre du 2 février, à laquelle paraît bien répondre l'alinéa dont nous dis- cutons la date; il comblerait ainsi une lacune évidente de la correspon- dance avec Regius.

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