Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/574

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��Correspondance.

��M. DeJCiirU's fous le nom de quelque autre de /es difciples [çn marge : Schoockius, etc.]. »

(( Pour ce qui ejl de la réfutation que Voetius avoil entreprife contre la Réponfe de M. Regiiis à J'es thé/es par le minijVere de /es étudians [en marge : Lettr. 25 MS. de Regius], l'on peut dire qu'elle échoiia entre les mains d'un Moine renégat , ou ftigili/, comme l'ap- pelle M. Regius, pour avoir voulu di/jlinuler qu'il en fût l'auteur. Pour éloigner le Public encore dai-antage de cette pen/ée, il avoit con/ié l'écrit à ce Moine pour l'aller faire imprimer à Leyde,a/în qu'il parût que Me/j'ieurs De/cartes & Regius avoient encore des ennemis ailleurs qu'à Utrecht en marge : Pag,. 425 du I. tom. des lettr. ^^.

Mais le Recleur de l'Univer/ité de Leyde qui ci oit M. Golius

[en marge : Lettr. 20 MS. de Reg.], ayant été averti de ce qui /e pajfoit, /e tran/porta incontinent che\ l'Imprimeur de cette Ré/uta- tion, & fit faire en /a pré/ence une information de cette entrepri/e [en marge : Item, lettr. 25 MS.> L'Imprimeur la.rejelta toute /ur le Moine, qui /e trouva lieureu/emeiil ah/eut de l'Imprimerie., & qui prit la /iiile, pour 'aller à Utrecht donner ai'is à Voetius de ce qui étoit arrivé à /on ouvrage, & lui rendre conte de /a commijjion. » (Baillet, II, ibh-ib-.)

B « La Pliilo/ophie ancienne, ou, pour mieux parler, la manière an- cienne de philo/opher, recevait de jour en four de nouvelles attaques par les nouveaux philo/ophes. Les deux Boots, Médecins de Londres, entre les autres voulurent /e /tgnaler par un livre qu'ils firent pa- raître à Dublui en 1642 [en marge : ou même dés le mois de juillet 1641I contre Arijtote. Regius en donna avisa M. De/cartes par une lettre du IV d'Aj'ril [en marge : Lettr. 20 MS. de Reg. à M. Delc.\ oii il lui témoigna que ce qu'il en avoit lu lui avoit paru ajfe- bon pour reiiver/er la matière première â détruire les /ormes /ub/lantielles. Le livre étoit petit, £■ ne paroijfoit pas encore fuffi/ant pour fapper les principes d'AriJlote & des Péripatéticiens. Il avoil pour titre, Philolbphia naturalis reformata, id eft Philolbphiie Arillotelicœ accurata examinatio ac l'olida confutatio, & novie ac verioris intro- dudio per Geraruum ac Arnoldum Botios fratres Hollandes Medi- cinae Doclores. » (Baillet, II, 175.)

a. Voir plus haut, p. 559, 1. 10-14. '^ passage de la lettre de Descartes à Regius, auquel se réfère Baillet. \ous supprimons ici la paraphrase qu'il en donne.

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