Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/62

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cette page n’a pas encore été corrigée

dans du fang, ou du fuc de fumier. Et pour ce que le Sieur N. ^ vous a dit de la pierre d’Ayman, il fuffit que vous m’ayez nommé voftre autheur, pour m’empefcher d’y adjoûter foy.

le viens à vollre dernière, du vingtiefme Mars, où 5 vous mandez me renuoyer le petit Catalogue des Plantes que ie vous auois enuoyé, que ie ne trouue pas toutesfois auec voftre lettre ; mais auffi n’en ay-ie nullement affaire, non plus que de celuy des Plantes du lardin Royal, que vous auez pris la peine de m’en- lo uoyer, fans que ie l’aye encore receu; mais i’apprens qu’ils l’ont à Leyde.

le n’ay point du tout oûy parler de ce que vous me mandez qu’on vous a écrit d’Angleterre, qu’on eftoit fur le point de m’y faire aller*’; mais ie vous diray, i5 entre nous, que c’eft vn pais dont ie prefererois la demeure à beaucoup d’autres; & pour la Religion, on dit que le Roy mefme eft Catholique de volonté : c’eft pourquoy ie vous prie de ne point détourner leurs bonines intentions. 20

Ie ne me sçaurois maintenant remettre aux Mathématiques pour chercher le Solide de la Roulette d ; mais ie ne le croy point impossible.

le vous ay mandé en ma précédente^ l’vnique raifon que ie fçache, qui puiffe empefcher qu’vn mouf- 2 5 quet ne faffe tant fort proche qu’vn peu loin, & il n’y

a. « le croy que c’eft Petit. » {Exemplaire de l’Institut.)

b. Voir t. II, p. 619, 1. iS-ig; p. 633, art. 5, et ci-avant, p. 40, 1. 9.

c. Voir ci-après la lettre CXCII, dernier article.

d. Page 8, 1. i3, ci-avant.

e. Page 38, 1. 9-19, ci-avant.