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72 Correspondance. 11,220.

exaâement ces conditions, et le Jupplia de vouloir être fon hôte pen- dant lejéjotir qu'il fer oit dans la ville, ajoutant que les Fêtes de la Pentecôte avoient fait différer le jour des Thé/es j uf qu'au 10J20 de Juin; mais que, la clio/e n'étant pas encore déterminée, il auroit foin de luf donner avis du jour fixé pour cela, dés qu'il l'aurait fait affi- cher. » (Bailler, II, 59-60.)

« Pour lui faire voir néanmoins {à. Defcartes) que les grands éloges qu'ils (Regius et Emil.ius) avoient donne:{ à cet ouvrage (les Médita- tions) ne dévoient pas lui être fufpeâs, ils lui propoférent [en marge : V. la fin de la lettr. 12 MS. de Regius] deux difficulté^ touchant l'idée que nous avons de l'Etre infini et infiniment parfait, et lui deman- dèrent un plus ample éclairciffiement à ce qu'il en avait écrit dans fon Traité. M. Defcartes leur accorda cette fatisfaélion avec plaiftr, fouhaitant de bon cœur qu'aux éloges prés, les Douleurs de Sorbonne fijfent le même jugement qu'eux de fon Traité. » (Baillet, II, io3.)

Il semble bien que les difficultés mentionnées (paragr. C) touchant l'idée de l'Etre infini et infiniment parfait soient celles auxquelles Descartes ré- pond au commencement de la lettre précédente GXC. Elles n'auraient donc pas été formulées dans la 1 1"' lettre de Regius, ci-avant CLXXXVIII, mais dans une ou deux lettres intermédiaires entre cette 1 1" et la présente, où Regius aurait seulement remercié Descartes de ses explications. (?)

��CXCII.

Descartes a Mersenne.

Leyde, 1 1 juin 1640. Autographe, Bibliothèque de l'Institut.

La 3o' de la colle'ction La Hire, et le ?z' [24) du classement de dont Poirier. Variantes d'après Clerselier, tome II, lettre 3g,

p. 220-22Ç.

Mon Reuerend Père,

le confeffe que i'ay tardé long tems a vous efcrire, mais mon changement de demeure fut caufe que ie ne

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