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CCCLVII. — Octobre 1644. 159

/rançoi/e de /es Méditations, /aite par M. le Duc de Luynes 1 , qu'il avoit apportée dans la pen/ée de s'en /aire une occupation agréable dans le cours de /on voyage. » (Baillet, II, 219-220.)

Baillet termine ainsi ce chapitre xiv du Livre VI :

« Il partit le Jeudy Juivant b pour aller en Poitou, après avoir acquité les vijites qu'il avoit à rendre dans la ville de Nantes aux per/onnes les plus qualijiées. Il u/a de toute la diligence pojjible pour abréger les affaires & les vi/ites qu'il devoit dans cette province, afin de ne pas manquer à la parole qu'il avoit donnée de/e trouver à Paris vers le milieu d'Octobre. Au /or tir de la ville d'Angers, /e trouvant dans laparoijfe de Sainl-Mathurin, J'ur le point de paffer la Loire', il fit venir un Notaire [en marge : René Marion] de la ville de Beau- fort, & paffa une procuration nouvelle à M. du Bouëxic de la Ville- neuve, le XIX de Septembre [en marge : Procur. MS. du 19 Sept. 16 44], pour pouvoir vendre et aliéner tous les contrats de con/litution de rentes qui luy étoienl dues par la cej/ion de M. de la Bretalliére /on frère aine. » (Baillet, II. 220.)

Pendant son séjour au château de Chavagne, Descartes fut parrain d'un enfant nouveau-né de son frère Joachim Descartes et de sa belle-sœur Marguerite Dupont. C'était un garçon, déjà baptisé du i5 août, et nommé, le 9 septembre, René, comme son oncle. [La Famille de Descartes en Jiretagne, par S. Ropartz, p. 109 et 111. Mémoires Je l'Association Bretonne. Saint-Brieuc, 1876.

��CCCLVII. Descartes au P. [CharletJ

Paris, octobre 1644. 1 exte Je Clerselier, tome III, lettre 19, p. 106-107.

« A vn Reuerend Père Iesuite », dit Clerselier, sans nom ni date. Mais cette lettre et les deux suivantes ont été envoyées toutes trois

a. Voir sur cette traduction. ci-après lettre à Clerselier, du 10 avril 1645.

b. Le 1 5 septembre.

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