Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/17

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ſceptique, a quoy mon premier raiſonnement me portoit.

Encore que ie vous doiue cette confeſſion, pour vous en rendre grace, ie la croirois fort imprudente, ſi ie ne connoiſſois voſtre bonté & generoſité, eſgale au reſre de vos 5 merites, autant par l’experience que i’en ay deſia eue, que par reputation. Vous ne la pouuez teſmoigner d’vne faſſon plus obligeante que par les eſclairciſſements & conſeils dont vous me faites part, que ie priſe au-deſſus des plus grands treſors que pourroit poſſeder

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Voſtre tres-affectionnée amie a vous ſeruir,
Elisabeth.
Ce Ier de Iuillet.
Monſieur Deſcartes.

CCCXII.

Dlscartes a Beverwick.

Egmond du Hocf, 5 juillet 1 64 3. Texte de Bevcrovicius, Epistolicœ Quœstioncs, 1G44, p. 1 18— 1 2 1.

Clerselier ne donne qu’une version française, tome I, lettre ~6, p. 355-35-j, « Rcsponse de Monfieur Descnrtcs » à la précédente [notre lettre CCCVII, t. III, p. 682). L’édition latine, t. I, Epist. LXXVI.p. 263-264, donne le texte latin des Eprft.Quœft., awc la date.

Clarilîime & praeftantiffime vir,

i5 Perhonorificum mihi elfe puto, quod. cùm varia magnorum virorum refponfa velis colligere, a me, in

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