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160 Correspondance. iii, m-ui.

puis vacquer plus commodément à mes diuertifie- mens d'eftude, pource que la couftume de ce pais ne porte pas qu'on s'entreuifite fi librement qu'on fait en France. Mais, en quelque lieu du monde que ie fois, ie feray paiîionnément toute ma vie, &c.

��CCCLXVI.

Descartes au P. [Bourdin].

[Egmond, 9 février 164b.' Texte de Clerselier, tome III, lettre 24, p. 112.

« -4 vn Reuerend Père lesuite », dit Clerselier, sans donner de nom ni de date. Mais les deux lettres précédentes étant adressées aux PP. Charlet et Dinet [voir prolégomènes, p. i56et 1 58), celle-ci l'est au P. Bourdin, comme la CCCLJX'. Descartes avait, en effet, vu le P. Bourdin à Paris, en octobre 1644 (ci-avant p. 14J, l. 7), ce qui explique le désir que témoigne celui-ci de le revoir (p. 161, l. 4-5). En outre, la lettre parait être, comme les précédentes, de février 1645, plutôt que de décembre 1644; le P. Bourdin ne pou- vant guère, au mois de décembre, engager à un nouveau voyage en France Descartes qui venait à peine de rentrer en Hollande, tandis qu'en février il pouvait déjà lui en parler pour l'été prochain.

| Mon Reuerend Père,

le vous ay beaucoup d'obligation des foins qu'il vous plaift de prendre pour moy, & particulièrement de ce que vous m'auez fait voir des lettres du Reuerend Père Charlet; car il y a fort long-temps que ie n'auois 10 eu la faueur d'en receuoir: & c'eft vne perfonne de fi grand mérite, que ie l'honore extrêmement, & tiens à beaucoup de gloire de luy eftre parent, outre que ie

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