Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/276

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262 Correspondance.

maintenant plus irritez contre moy que iamais ; car ils auoient feulement voulu auparauant me bannir de leur ville, & a cete heure, ils en veulent bannir mefme mon nom. En effecî., on m'affure qu'ils font refolus de maintenir leur Voetius, a quelque prix que ce foit, 5 malgré tous & contre tous. Comme auffy i'ay appris que la plus part des minières du païs d'Vtrecht ont promis de le féconder, en ce qui eft de prefcher contre les chanoines 3 . Non nojlrum inter vos tantas componere lites h . le ne demande qu'amour & fimplefle, & que, 10 fans offenfer perfonne, ie puifle auoir moyen de rendre feruice a ceux a qui i'en ay voué. Et ie feray toute ma vie,

Monfieur,

Voftre très humble & très deuot feruiteur, i5

DESCARTES.

Egmond, le 4 d'Aouft 1645 .

Il y a quelque tems que i'ay receu vne letre du P. Mercenne, efcrite a Marfeille, après fon retour d'Italie, & il m'a chargé de vous faire fes baizemains. 20

Adresse : A Monûeur,

Monfieur de Zuylichem,

Cheualier, Confeiller &

Secrétaire de fon Altefle,

En l'Armée c . z5

a. Sans doute à cause de la décision des Etats de la Province d'L'trecht, en nov. 1643. Voir p. 5i , I. 21 .

b. Virgilk, Egloguc III, v. 108.

c. Le 29 juillet, l'armée avait quitté Oost Eckelo. et établi son camp à Maldc^rRirt. Elle n'en partit que le 23 août, pour revenir à Oost Eckelo.

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