Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/344

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jjo Correspondance. i. ^7.

cins'. En effet, il me femble qu'il n'y a perfonne, qui ait vn peu d'efprit, qui ne puifle mieux remarquer ce qui eft vtile à fa fanté, pourueu qu'il y veuille vn peu prendre garde, que les plus fçauans dodeurs ne luy fçauroient enfeigner. le prie Dieu de tout mon cœur pour la conferuation de la voftre, & de celle de M. voftre frère b , & fuis, &c.

��CDXI.

Descartes a Elisabeth.

Egmond, 3 novembre 1645. Copie MS., Marburg, Staatsarchiv, Lettres de Descartes, n° 7.

« A Madame Elizabeth, Princesse Palatine, etc. », dit Clerselier, t. I, lettre 9, p. 36-3p, sans donner de date. — Réponse à la lettre CDIX, p. 3 20. Elisabeth y répondra par la lettre suivante, le 3o novembre.

Madame,

Il m'arriue fi peu fouuent de rencontrer de bons raifonnemens, non feulement dans les difcours de 10 ceux que ie fréquente en ce'defert, mais auffy dans les liuresque ie confulte, que ie ne puis lire ceux qui font dans les letres de voftre AltefTe, fans en auoir vn refentiment de ioye extraordinaire; et ie les trouue fi forts, que i'ayme mieux auouer d'en eftre vaincu, que ■ 5 d'entreprendre de leur refifter. Car, encore que la

a. Suétone, Vie de Tibère, art. i.xix.

b. Charles Cavendish.

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