Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/387

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CDXX1V. — 2 Mars 1646. )j)

Mais il y a quelque chofe de plus au S 1 Sacrement ; car, outre la matière du corps de Iefus Chrift, qui eft mife fous les dimenûons où eftoit le pain, lame de Iefus Chrift, qui informe cette matière, y eft aufly. 5 le vous ay enuoyé la copie du priuilege *, & ie vous ay mendé mon fentiment, touchant les 5" obie&ions, il y a 8 iours. Et ie fuis voftre très humble & très obeiffant feruiteur,

DES CARTES.

10 N’ayant qu’vne petite lettre a enuoyer au P. Mersenne a , & celle cy eftant encore plus courte, iay cru n’en deuoir pas faire deux pacquets.

Page 3j2, 1. G. — Jeanne Descanes, sœur aînée du philosophe, de trois ans plus âgée que lui, mourut, dit Baillet, I, 6, peu de temps après leur père (inhumé le 20 octobre 1640), et le même Baillet (ci-avant, p. i3o) parle de son mari, Rogier du Crévis, comme veuf, en effet, lors du voyage de 1644 en France. C’est donc à son autre sœur (ou plutôt demi-soeur , Anne Descartes, de quinze ans plus jeune que lui, mariée à M. du Bois- d’Avaugour, que Descartes écrivait en 1646. — A ce propos, lorsque Des- cartes rappelait, en janvier 1641, la perte de deux personnes qui lui étaient très proches, il voulait dire sans doute, non pas son père et sa fille, mais son père et sa sœur ainée (t. III, p. 278, note a).

Page 373, 1. 5. — Le privilège octroyé à Descartes le 4 mai 1637 (voir t. I, p. 38q, éclaircissement), non seulement pour le Discours de la Méthode, plus la Dioptrique, etc., mais encore pour « toutes les œuvres qu’il a composées et qu’il composera, etc. » Le même privilège avait déjà servi pour l’édition des Meditationes en 1641 (bien qu’il n’y soit pas reproduit en entier), et pour celle des Principia en 1644 (il y figure tout au long). Il devait servir encore pour la traduction française des Méditations et pour celle des Principes, qui parurent l’une et l’autre au commence- ment de 1647.

a. Lettre CDXXIII, p. 362.