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^02 CORRESPONDANCE.

CDXLVII.

ROBERVAL CONTRE DESCARTES.

[Septembre 1646.] Autographe, Bibl. Nat., MS. fr. n. a. 108G, f 08 86 à 89.

L'autographe est une minute de Roberval, signée de lui et suivie du titre : « Réplique a M r des Cartes ». // en exsite une copie, de' la main de Mersenne, Bibl. Nat., MS.fr. n. a. 5i6i,f° 14, qui est entière- ment conforme. — La réplique est faite à la lettre CDXXXVII [ci- avant, p. 42 g), envoyée par Descartes à Cavendish le 1 5 juin 1646. Elle dut donc être adressée également à Cavendish; mais, en même temps, Roberval la fit circuler. En tout cas, ce ne fut pas Cavendish [voir ci-après la lettre que Descartes lui écrivit le 2 novembre 1646), mais bien Mersenne, qui communiqua au philosophe cette réplique de Roberval, dans le courant d'octobre, après la lui avoir annoncée pat- une lettre que Descartes reçut entre le 2 et le 12 octobre (voir ci- après lettre CDLI). Le i5 septembre, au contraire [voir lettre CDXL VIII), Mersenne ne connaissait point encore celte réplique, dont la date se trouve ainsi fixée vers la seconde quinzaine de sep- tembre:

Vay quatre chofes a répliquer a Monfieur des Cartes : i° I'aduouc que ie vie fuis trompé dans ïeferit que i'ciy faiél pour luy a ; mais fçaue^ vous en quoy? C'ejî en ce que ie croyois qu'il fujl amateur de la vérité, &, au con- traire, ie recognois maintenant qu'aujfji îojl qu'elle ne s'accorde pas a J es penfées, il deuientfon aduerfaire & ia combat, comme s' il ejloit capable de la vaincre & luy faire changer de party pour prendre le ficn. De quoy ie ne puis peu fer autre caufe, ftnon que, voulant paroijîre im-

a. La lettre GDXXXVI ci-avant, p. 420.

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