i, 60. CDLII bis. — Novembre 1646. $}}
» maîtres à luy procurer le jour. » Ce traité de Descartes, de Deo So- cratis, n'a pas été retrouvé. A-t-il même jamais existé ? Baillet ne nous dit point de qui il tenait ce renseignement.
��CDLII bis.
Descartes a la Princesse [Sophie].
[Novembre 1646.] Texte de Clcrselicr, tome I, lettre iG, p. tjo.
« A Madame Louise, Princesse Palatine, etc. », dit Clerselier, sans donner de date. Mais c'est la lettre d'envoi qui accompagnait la précédente, et qui était adressée à la plus jeune sœur d'Elisabeth, c'est-à-dire à la princesse Sophie [voir le prolégomène, p. 40S).
Madame,
La lettre que iay eu l'honneur de receuoir de Ber- lin 3 me fait connoiftre que i'ay de grandes obliga- tions à vôtre AltefTe, &. confiderant que celles que
5 i'écris & que ie reçois, parlent par de fi dignes mains, il me femble que Madame voftre Sœur imite la Sou- ueraine Diuinité, qui a coutume d'employer l'entre- mife des Anges, pour receuoir les fourmilions des hommes, qui leur font beaucoup inférieurs, & pour
10 leur faire fçauoir fes commandemens. Et pour ce que ie fuis d'vne Religion qui ne me deftend point dinuo- quer les Anges, ie vous fupplie d'auoir agréable que ie vous en rende grâces, & que ie témoigne icy que ie fuis auec beaucoup de deuotion, &c.
a. Clers. : Beclin. Voir toutefois p. 414, 1. 3 : AI. de Beclin.
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