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CDLXIII. — 14 Décembre 1646. $83

grande fagejfe & d'vn raifonnement fubtil. Comme il ne m' ejî pas permis de vous dire nos opinions, Ji vous vous mette^ au hasard de condamner vne Reine en donnant vôtre iugement, ie vous diray le rejle & comme elle foûtenoit fon 5 auis. I'attens l'exemplaire de vos Méditations Françoifes, pour le luy préfenter; & Ji, dans la quejlion que ie vous propofe, votre fentiment favorife fa penfée, je prendray occajion de luy avouer que ie me feray mépris, & que vous aure? confirmé fon opinion.

��CDLXIII.

Descartes a Mersenne.

[Egmond], ^décembre 1646. [A. Baillet], La Vie de Monsieur Des-Cartes, t. II. pp. 287 et 363.

Lettre signalée comme la 69 e de la collection La Hire, numéro (59) du classement de dom Poirier. Baillet y renvoie à deux reprises pour un même renseignement :

i° Rappelant les débats de cette année sur la question des Vibra- tions, et les lettres de Descartes « à M. Candische », il ajoute en marge : « M. Defcarles étoit aujji amy très particulier du Marquis depuis Duc de Neivcaflle fon frère. Lettr. MS. à Merfenne du 14 Décembre 1646. » (II, 287.)

2 « M. Defcarles avoit d'autres amis en Angleterre d'une plus grande importance, & moins capable de cette inconjlance qui a paru dans la conduite de M. Morus [en marge : Lettr. MS. de Defc. à Merf du 14 Décembre 1646, et du Si Janvier 1648}. Mais nous n'en connoijfons pas de plus qualifie\ que Mottfieur le Duc de Nen>- caflle {félon nous de Neuchqftel). . . » (II, 363.) Voir, pour la suite, Y éclaircissement, p. 57G.

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