)88 Correspondance. m,6o.
pource que ce qui auoit efté commencé par vn de mes amis, ne m'a pas fatisfait, ie l'ay prié de ne point con- tinuer; & afin de pouuoir mieux vfer de toute la cir- confpedion & retenue qui fera requife pour faire que cela n'offenfe perfonne, ie penfe que ie prendray moy 5 mefme la plume, non point pour en écrire vn long difcours, mais pour mettre feulement par occaûon, dans vne préface 3 , les chofes dont il me femble que ma confcience m'oblige d'auertir le public. Car ie puis dire, en vérité, que fi ie n'auois fuiuy que mon incli- 10 nation, ie n'aurois iamais rien fait imprimer, & que ie n'ay point d'autre foin que de m'acquitter de mon de- uoir,ny d'autre paffion que celle qui eil excitée par le fouuenir des obligations que ie vous ay, & qui me fait eflre, i5
Mon R. P.,
De V. R. Le tres-humble & tres-obeïflant feruiteur, descartes.
��CDLXVI.
Descartes a Elisabeth.
[Egmond, décembre 1646.]
Texte de Clerselier, tome I, lettre 17, p. 60-62.
« A Madame Elizabeth, Princesse Palatine, etc. », sans date. Mais c'est la réponse a la lettre CDLXI,p. Sjj ci-avant, du ap no- vembre 1646, et Elisabeth y répondra le 2 1 février 164^, lettre
a. C'est ce qu'il fit dans la Préface de la traduction française des Prin- cipes, publiée en 1647.
�� �