Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/607

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m, 5o8. CDLXVII. — 2$ Janvier 1647. 50}

cdlxvii;

Descartes a Mersenne.

[Egmond, a5 janvier 1647.] Texte de Glerselier, tome III, lettre 89, p. 5o8-5n.

Saus date. Mais c'est une réponse à deux lettres, du 1" décembre et du S janvier (ci-dessous, l. 3 et l. 10), et comme Descartes venait seulement de recevoir cette dernière, sa lettre est au plus tôt du 25 (voir p. S06', l. 10 à t6). Enfin, on est en 164-, les débats que Descartes rappelle, entre Roberval et lui, étant de l'année 1646 (voir lettres CDLIV à CDLVI, p. S43 à 56 1 ci-avant).

Mon Reuerend Père,

Il y a enuiron vn mois que i'ay receu voflre pénul- tième du premier Décembre ; mais, pource que ie vous auois écrit fort peu auparauanf, & qu'elle ne

5 contenoit rien qui deiîraft vne prompte réponfe, & que vous me promettiez de m'enuoyer à huit iours de là vne lettre que vous auiez faite pour la deffenfe de Monfieur de Roberual. i'ay attendu iufques icy à vous répondre ; mais, encore que ie n'eufTe point re-

10 ceu voftrc dernière du cinquième de ce mois, i'auois refolu de vous écrire à ce voyage pour vous demander de vos nouuelles.

Vous me mandiez, dans voflre précédente, que les Prédicateurs font contraires à ma Philofophie , à

i5 caufe qu'elle leur fait perdre leurs belles comparai- fons touchant la Lumière. Mais, s'ils y veulent penfer.

a. Lettre du 14 décembre 1646 ci-avant, p. 583.

Correspondance. IV. 7Ç

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