Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/644

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6}o Correspondance.

me donnera plus de loifir pour la leclure, & ie l'employe- ray tout aux Hures que vous aue^ eu la bonté de m'en- uoyer d , pour le/quels ie vous prie de receuoir icy mes re- mercimens. î'ay eu plus d'enuie de voir le Hure de Regius, pour ce que iefay qu'il y a mis du vojlre, que pour ce qui 5 y ejldujien. Puifqu outre qu'il va vn peu vite, ils'ejlferui de l ajjiflance du docteur Ion/on, à ce que luy me/me m'a dit, qui cjl capable de V embrouiller encore dauantage, ayant le/prit affe\ confus defoy, & il ne luy donne point la patience de comprendre les chofes qu'il a leu ou en- 10 tendu. Mais quoy que i'exeufer ois toutes les autres fautes dudit Regius, ie ne faurois lui pardonner l'ingratitude dont il vfe enuers vous, & le tiens tout à fait lafche,puifque vojlre conuerfation ne luy a pu donner d'autres fentiments.

Monfieur Hogelant aura affeurement bien reuffi en ce i5 qu'il a fait imprimer b , puifqu' il y a fuiui vos principes, que ie ne faurois icy faire entendre a pas vn des docles de Berlin, tant ils font préoccupés de l'efcole. Et celuy que ie nommois en ma derniere c ne m'a point veu, depuis que ie luy ay preflé vojlre phyfiquc, qui cjl vn jigne ajjeuré 20 que tout le monde fe porte fort bien icy, puifqu il ejl vn des médecins de la maifon .

Lorfque ie vous difois ne me point vouloir feruir de remèdes pour les apojlemes que i'ay eu en l'automne, fen- tendois de ceux qui viennent de l'apotiquaire, puij'que les 2 5 herbes rafraichijfantes & qui purgent le fang me feruent d'aliment au printems, n'ayant d'ordinaire d'appétit en

4. J'enuiej de plailir (/*". iVc' C).

��a. Paf;c 628, I. 1.

��b. Page 627, I. i5.

C. Weiss. Voir p. 619. 1. 11.

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