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CCCXXXV. — i« Janvier 1644. j)

propriétés a la fin du quatriefme a , laquelle i'acheue maintenant, en forte que i'en fuis en cet endroit la. Sitoft que ie les auray efcrites en latin, ie ne manque- ray de vous les enuoyer auffy en françois ; car il ne 5 me faudra que deux ou trois heures pour les y mettre. Mais il me faudra peut eftre quelques femaines pour les digérer en latin; car iay quantité d'autres occu- pations, & le libraire, qui a commencé d'imprimer ce liure, ne pouuant arriuer a la fin, de deux ou trois

10 mois, ie ne me hafte pas de l'acheuer & n'y penfe qu'aux iours qu'il ne me furuient point d'autre affaire.

le fuis extrêmement aife de ce que vous auez re- pondu a M r BrafTet, que ie defire iuftice ; & ie luy fuis

i5 obligé de ce qu'il a promis de prier M r l'Ambafiadeur d'efcrire pour me le b faire obtenir. le voy par la qu'il eft plus officieux par effet que par apparence, &. c'eft cette forte d'amis que i'eftime le plus. Ce qu'il me dit der- nièrement, en voftre prefence, m'empefcha de preffer

ïo dauantage l'affaire; car mon humeur n'eft pas de na- uiguer contre le vent; & bien qu'il m'eufl parlé plus fauorablement deux ou trois iours après, & que M r l'Amb(affadeur) m'ait offert depuis cella fon aflif- tance, auec toute la franchife que ie pouuois fouhai-

i5 ter, il me fembloit toutefois deuoir attendre, pour ne me rendre pas importun.

11 aux iours] au jour. — qu'il] où il. — 19 empeichaj empêche.

a. Principia Philosophie, pars quarta, CXXXIII-CLXXXIII. Lire de la. (Edit.)

b. Lire la. (Edit.) — L'ambassadeur est toujours M. de la Thuillerie. Cf. ci-avant p. 19. 1. ri.

Correspondance. IV. 10

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