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I, 79-80.
Correspondance.

sont attenduës, & selon[1] qu’on m’écrit de cette Prin-
cesse, elle doit estre extrêmement portée à la vertu, &
capable de bien iuger des choses. On me mande
qu’on luy presentera la version de mes Principes, &
on[2] m’assure qu’elle en lira la première partie auec sa-5
tisfaction, & qu’elle seroit bien capable du reste, si les
affaires ne luy en ostoient le loisir.

I’enuoye auec cette lettre vn liuret de peu d’im-
portance[3], & ie ne l’enferme pas en mesme paquet, à
cause qu’il ne vaut pas le port; ce font les insultes de10
Monsieur Reg(ius) qui m’ont contraint de l’écrire, &
il a esté plutost imprimé que ie ne l’ay sceu ; mesme
on y a ioint des vers & vne Préface que ie desaprouue,
quoy que les vers soient de Monsieur Hey(danus), mais
qui n’a osé y mettre son nom, comme aussi ne le deuoit-il15
pas. Ie suis, &c.

DIV.

Descartes a Mersenne.

Egmond, 31 janvier 1648.

Autographe, Nantes, Bibliothèque de la Ville.

La 62e du classement de dom Poirier. Cette lettre, que ne donne pas Clerselier, se trouve citée par Baillet, Vie de Mons. Des-Cartes,

    de l’Institut, d’une lettre de Chanut du 18 janvier, que Brasser ne put transmettre avant le 14 février, et à laquelle Descaries répondit seulement le 21, lettre DIX ci-après.

  1. Ajouter ce ?
  2. Et qu’on. (Clers.)
  3. « Par ce liuret, il entend assurément les remarques qu’il venoit de faire sur le placart de Monsieur le Roy, qui font la 99e de ce Volume. » (Inst.) Voir la lettre précédente, p. i 10, éclaircissement.