Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/307

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I, i3o-i3.. DXLI. — 26 Févr'IîR 1649. 295

aucun voyage fur des promefTes, quoy qu'elles foient écrites en parchemin. Et bien que rien ne m'attache en ce lieu, finon que ie n'en connois point d'autre où ie puiffe eftre mieux, ie me voy neantmoins en grand

5 hazard d'y palTer le refte de mes iours; car i'ay peur que nos orages de France ne foient | pas fi-tofl appai- fez"", & ie deuiens de iour à autre plus parefleux, en forte qu'il feroit difficile que ie pufTe derechef me re- foudre à foufFrir l'incommodité d'vn voyage. Mais ie

10 fuppofe que vous reuiendrez quelque iour du lieu où vous eftes; alors i'efpere que i'ai'ray l'honneur de vous voir icy en paffant. Et e feray toute ma vie, &c.

La lettre "" iointè à celle cy ne contient qu'vn com- pliment fort flerile : car n'étant interrogé fur aucune i5 matière, ie n'ay ofé par refpeclen toucher aucune, afin de ne fembler pas vouloir faire le difcoureur, & i'ay crû neantmoins que mon deuoir m'obligeoit d'écrire.

A Egmond, le 26 Février 1649.-

DXLI.

Descartes a Christine de Suède.

[Egmond, 26 février 1649.] Texte de Clerselier, tome I, lettre 3g, p. i3i-i32.

Réponse à la lettre DXXXIl ci-avant, p. 2S1, envo/ée en même temps que la précédente {voir le post-scriptum ci-dessus, p. 293).

a. Voir ci-après lettre DXLIII, éclaircissement

b. Lettre suivante. Ce dernier alinéa, qui formait sans doute un post- scriptum, est imprimé par Clerselier en caractères plus petits, bien que ce soitencore le texte de Descartes.

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