Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/340

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j^ô Correspondance. 1.136-137.

» moys. rattc-ndz la rcsponse de M. Descartes sur vostre compulsoire et » le mien pour l'approcher de l'Ourse mineure. Comme vous l'aurez » préparé au secret que vous me recommandez, ie luy en ay escrit aa » mesmc sens. » {JUbl. Nat., fr. ijrjoi, f. 221 verso.) La réponse de Descartes est cette lettre DXLVIII et la suivante. Brasset ne les fera partir pour Stockholm que le 9 avril (voir ci-après lettre DLI, p. 335, fin de l'éclaircissement).

��DXLIX.

Descartes a Chanut.

Egniond, 3i mars 164g.

Texte de Clerselier, tome 1, lettre 43, p. 1 36- 139.

Ecrite en même lemps que la précédente, l'une pour être montrée à la reine de Suède, celle-ci pour Chanut seulement, c'est encore une réponse à la lettre du n j Jévrier, p. 2f)5 ci-avant.

Monficur,

le vous donneray, s'il vous pkiifl, la peine de lire cette fois deux de mes lettres ; car, iugeant que vous en voudrez peut-eftre faire voir vne à la Reyne de Suéde, i'ay referué pour celle-cy ce que ic penfois 5 n eflre pas befoin qu'elle vill, à fçauoir, que i'ay beau- coup plus de difficulté à me refoudre à ce voyage, que ie ne me ferois moy-mefme imaginé. Ce n'efl pas que ie n'aye vn très-grand defir de rendre fcruice à cette PrincefTe. I'ay tant de créance à vos paroles, & vous lo me l'auez reprefentée auec des mœurs & vn efprit que i'admire & eflimc fi fort, qu'encore qu'elle | ne feroit point en la haute fortune ou elle cil, & n'auroit qu'vne nailfance commune, fi feulement i'ofois efperer que mon voyage luy fufl vtile, l'en voudrois entreprendre i5

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