Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/415

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111, 44o-4='o- DLXVI. — Août 1649. 401

auoir | demonftré ; donc fa demonftration efl: fauffe. Ainfi il vouloit vaincre par fa feule authorité d'vne fa- çon fort magiftrale, i.^, ce me femble, fort peu conue- nable pour luv à mon égard. le naurois iamais fait, fi 5 ie voulois mettre icy toutes les raifons que i'av de ne l'eflimer qu'autant que ie dois, & de craindre qu'il ne parle pas félon fon cœur, lors qu'il dit qu'il n'eft point animé contre moy. Mais ie ne lailTe pas de vous re- mercier de ce qu'il vous a plù m'en écrire. Et ie fuis,

10 Monfieur,

Voftre tres-humble >.^ fîdele feruiteur.

��DESCARTES.

��DLXVI.

Descartes a Morus.

[Egmond, août 1649.! Texte de Clersc-lier, tome I, lettre 72, p. 324-321J.

Clerselier fait précéder- cette lettre (ie la note siiiraiile : « Ce qui fuit a efté trouué parmy les Papiers de M. Delcartes, comme vn projet ou commencement de la Réponle qu'il preparoit aux deux précédentes Lettres de Monfieur .More. >< Et il imprime ce brouillon à la suite des deux dernières lettres de More {^3 juillet et 21 octobre], comme si c'était, en effet, une réponse à l'une et à l'autre. Mais on s'aperçoit, à la lecture, que D.escartes ne répond pas du tout à la lettre du 21 octobre, et ne répond même qu'au commencement de la lettre du 23 juillet : il s'arrête aux nouvelles questions que More lui proposait [ci-avant p. 3S3, l. 24). D'autre part, nous avons vu, dans une lettre de More à Clerselier [ci-avant, p. 248-24g, et note a), qu'il savait, par des amis de Hollande, que Descartes avait ébauché sa réponse à Egmond, avant' de partir pour la Suéde. Or son départ fut décidé au reçu de la lettre de Freinsheim, qui lui fut transmise par Correspondance V 5i

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