Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/458

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

444 Correspondance.

tobre 1649 : « ...Voici vne lettre pour M. des Cartes, que ie vous sup- » plie de luy rendre accompagnée de mes très humbles baisemains. . . » (Bibl. Nat., fr. ijgoi, f. 747-)

��DLXXV. Brasset a Descartes.

La Haye, 4 novembre 1649. Minute, Bibl. Nat.,/r. iygoi,f. 767.

En tête : « A M. de Cartes le 4' No" 1649. » — Voir la lettre DLXXIII, p. 433 ci-avant.

Monjîeur,

l'ay maintenant vne double coniouijjance a vous faire, l'vne de vojîre heureufe arriuee a Stokolm, l'autre, que vous y aure^ bientojî, Dieu aydant, M. Chanut ; car ie croy que fa prefence y augmentera vos contentemens. Les 5 nojlres n'ont duré qu'vn iour dans la iouiffance de le veoyr. Les raifons qu'il a eues de nous en priuer fi tofi, font trop iufies pour les controller. Celles d'Efiat ne feront point offencees, fi ie compte celles de fatnille les premières^. La nature garde au refpeéî ce qui luy efi 10 deub ; mais elle s'en attribue vn particulier ou le gênerai ne fçauroit trouuer a redire. Leur vnion efi efiroiéîe, car nous nefçaurions efire feruiteurs vtiles a no"^ maifires,

a. Chanut était retourné seul en France, laissant à Stockholm sa femme et ses enfants (voir ci-avant, p. 364, éclaircissement). Brasset écrira à M. Piques, le 27 nov. : « ...Mes vœux sont que bientost vous puissiez veoyr M. l'Ambassadeur arriué en parfaicte santé, et qu'il puisse compter a sa chère Pénélope les succez de son pénible voyage. , . » {Bibl. Nat.,fr. i7goi,f. 826 verso.)

�� �