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��Correspondance.

��» même la Reine dans cette espérance, contre la résolution et la volonté » de M. Descartes, dont toute la complaisance n'alloit qu'à différer son » départ de Suéde jusqu'au commencement de l'été prochain. [En marge: Page 148 du I tom. des lett. etc. Lettr. Ms. du 25 Décemb. Lettr. Ms. du 4 Décemb.] » (Baillet, II, 392.)

Baillet fait une autre mention de cette lettre du 25 déc. conjointement avec celle du 4 déc, p. 453 B et p. 482 A ci-avant.

Sur Brégy, voir ci-après les lettres de Saumaise fils citées à Véclaircis- sement de la lettre DLXXXIV.

��DLXXXII.

Descartes a [Philibert de la Mare ?] [Stockholm, déc. 1649 ou janv. i65o.]

Les Génies assistans et Gnomes irréconciliables ou Suite au Comte de Gabalis, p. 56-59 (petit in-8, La Haye, 1718).

Le Comte de Gabalis, ou Entretiens sur les Sciences secrètes, fut publié à Paris, chez Claude Barbin, en 1670. L'auteur paraît être l'abbé de Villars. Une seconde édition parut à Cologne, chez Paul de la Tenaille, 1684. Le texte ci-dessous a été signalé aux éditeurs par M. Emile Roy, Professeur à l'Université de Dijon. La même histoire se retrouve, mais en abrégé, t. I, p. 261-263, c. xxx, du Traité sur les apparitions des esprits et sur les vampires ou les revenans de Hongrie, de Moravie, etc., par le R. P. Augustin Calmet (nouv. édit., Paris, Debure, 1751).

Le savant de Dijon à qui Descartes répond sur la singulière question qu'on va voir, pourrait bien être Philibert de la Mare, Conseiller au Par- lement de Bourgogne. Il échangea des lettres avec Gassend (voir Gas- sendi Opéra, t. VI, Lyon, i658), s'intéressait aux choses philosophiques, et connaissait les ouvrages de Descartes dont il déplorait le séjour à l'étranger (voir ci-avant, t. IV, p. 145).

« Mais, mon Fils, voici quelque chose de plus moderne, et qui est connu » dans tout votre Pais. Je vous l'allègue avec d'autant plus de plaisir, que » je suis persuadé que les Histoires étrangères, dont j'ai bonne provi- » sion, vous seroient beaucoup moins agréables. »

« Un Savant de Dijon s'étoit fatigué tout le long du jour sur un en- B droit essentiel d'un Pocte Grec, sans y pouvoir rien comprendre.

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