Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/526

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ç 1 2 Correspondance.

» Or est il que, de l'équation dont il s'agit, on sçait que A'^ — 2AAG » — AB est esgal a Z; doncques

E" — 4E""G + G" ) E" sera esgal a BB, + 4Z>

» qui est l'équation désirée, par le moyen de laquelle, connoissant la » valeur de E, vous connoistrez la valeur de A, par ceste équation :

A"- G + iE"-^- EA, a ou par celle cy

A" - G + i E" + â + EA.

» Prenons encor ceste équation :

A" 00 + BA — Z,

» en laquelle il n'y a poinct de second terme, ny de troisiesme. Supposant » que AA + j EE soit esgal a ^ — EA, on a — -jj^ + EA, les quarrez » de ces deux quantitez seront aussy esgaux, c'est a dire :

A" + i E" + E"A" sera esgal a 11 + E"A" - BA;

'4 " 4E"

» comme aussy A"" + BA sera esgal a Z, doncques

E" + 4ZE" est esgal a BB.

» Trouuant les valeurs de E par le moyen de ceste équation, vous aurez « les valeurs d"A par la resolution de celle cy

A" + L E" + EA - ^ ,

B ou par la resolution de ceste autre équation :

A" 4- 1 E" — EA + ^.

» le pourois continuer aisément a vous monstrer d'autres larcins de ce » Méthodique Impertinent, et qu'il n'a pas mal imité le philosophe Chry- » sippe, que l'on accuse d'auoir mis dans ses liures des ouurages entiers » des auteurs qui l'ont précédé. Neantmoins ie veux différer, puisque ce » qui précède suffit pour luy faire réparation de l'iniure qu'il prétend auoir » receu de moy en l'accusant de ce que ie viens de iustiffyer, comme aussy » a faire connoistre qu'il n"a pas commancé où Monsieur Vietea fini,ainsy e qu'il vous escrit insolemment =, sy ce n'est a cause quel'œuure Dee^wa- » tioiium recognitione et emeiidatione est le dernier de ceux" que cest » homme illustrissime a composez touchant l'Algèbre.

» le suis, Mon Reuerend Père... »

a. Voir tome II, p. 82. 1. 9.

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