Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/573

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

II. 562. Additions. ^ 59

adions qui luy pourroient nuire, & ainfi, prenant mes aifes peu à peu, de paruenir par degrez à vne entière liberté.

Voici un document qui viendrait à l'appui de la conjecture proposée dans le prolégomène. En 1644, Alphonse de Poilot fut envoyé par le prince d'Orange en mission auprès de la reine d'Angleterre, alors en France, aux eaux de Bourbon. Il était au siège de Sass de Gand, et partit le 8 sept., lendemain du jour où la garnison sortit de la place. Nous avons deux lettres de lui, écrites de France à une Dame Michely, sa sœur, demeurant à Genève. Dans la seconde, qui est de novembre, on lit ce passage : « ... le voudrois bien estre auprès de vous pour vous pou- » uoir faire raison de cette belle et blanche liqueur dont vous usez, tant » pource que naturellement ie l'ayme fort, que pource qu'on me veut » persuader qu'elle seroit aussy fort propre pour me soulager du mal » dont ie me trouue souuent incommodé et surtout en hyuer... » (Genève, MS. inéd., Coll. E. de Biidé.) Dès 1644, Poilot avait donc déjà à se plaindre de sa santé.

��LETTRE DLIII, tome V, page 336.

Pour cette lettre (1. 9, 14, i5, 17), de même que pour celle de Schooten à laquelle répond Descanes (p. 320, 1. 3, 4), on a reproduit les notations de Clerselier, qui a partout imprimé Ve au lieu de (/c, c'est-à-dire racine cubique. 11 s'agit donc en fait, dans ces deux passages, du dévelop- pement de l'expression irraiionelle ayant une valeur inverse de celle de

��/3 -1/2.

�� �