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I, ». CDXCV. — 20 Novembre 1647. 81

» part de la Reyne de Suéde, de luy expliquer son sentiment touchant le D Souverain Bien. » (Baillet, II, 33o-33i.)

Pas plus que la lettre précédente du 21 septembre, ci-avant p. 79, cette lettre de Chanut, du 9 nov. , n'a été retrouvée. Mais Descartes l'a aussi résumée dans la lettre DIII ci-après, du 3i janvier 1648, à la princesse Elisabeth (Clers., I, 79). Brasset la transmit, aussitôt reçue, à Descartes, le 4 décembre 1647, voir lettre CDXCVIII. C'était, nous l'avons vu p. 80, une seconde invitation, de la part de la reine de Suède, d'avoir à donner son avis sur le Souverain Bien, le philosophe n'ayant pas encore répondu à la première lettre du 21 septembre.

��CDXCV.

Descartes a Christine de Suède.

Egmond, 20 novembre 1647. Texte de Clerselier, tome I, lettre i, p. i-.S.

La Bibliothèque de l'Université de Leyde possède une copie M5. de celte lettre : Codex Perizonianus, in-quarto, n° 5, p. gi . Le même manuscrit donne aussi des copies de deux lettres à Elisabeth, du 21 mai et du 28 juin 1643 [ci-avant t. III, p. 663 et p. 6 go). Mais la copie de la lettre à la reine de Suède est moins complète que le texte publié par Clerselier : il y manque d'abord tout le commencement, p. 81, l. là p. 82 l. 6; plus loin tantôt une ligne, tantôt deux on trois lignes sont passées. Or la minute de Descartes, pour la première lettre qu'il écrivait à la reine de Suède, devait être particulièrement soignée ; c'est pourquoi nous suivrons de préférence Clerselier qui l'a reproduite.

Madame,

l'ay apris de Monfieur Chanut^ qu'il plaifl à voftre Maiefté que i'aye l'honneur de luy expofer l'opinion que i'ay touchant le Souuerain Bien, confideré au

a. Lettre CDXCIII, p. 79 ci-avant.

Correspondance. V. 1 1

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