Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, VIII.djvu/386

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vin Avertissement.

Mathurini Dupuis), donna une version latine du même inven- taire. On y lit, p. 8 et p. 9 :

L. — Querela Apologetica ad ampliffimum Senatum Vllra- ieâtinum, contra Voetium & Dematium.

O. — Codices nouent fub forma Epifiolœ ad Dominos. . .

On sait que les papiers, dont l'inventaire fut ainsi dressé, ont été transportés de Stockholm à Paris, et finalement remis entre les mains de Clerselier. (Voir t. I, p. xvn-xvm de l'In- troduction.) On peut donc être assuré que le texte français, publié par celui-ci en 1667, est parfaitement authentique. Cler- selier d'ailleurs le jugeait lui-même d'une grande importance ; aussi lui a-t-il donné la première place au tome III des Lettres, et l'a-t-il signalé tout particulièrement au Lecteur dans la Pré- face de ce tome III. (Voir t. V, p. 652, 1. 17-26, de la présente édition.) Nous le suivrons donc en toute confiance.

Cependant cette Lettre Apologétique paraît avoir d'abord été écrite en latin. Des documents, relevés aux Archives d'U- trecht et publiés par nous ci-avant, tome IV, p. 226, le disent en propres termes :

a i3 (nouveau style 23) Junij 164S. — Gelefen een Latijnfe MiJJive van Des Cartes aen Burgermeejieren ende Vroetfchap defer Stadt (Utrecht), gedateerdt t' Egmond den XVI defer, Jlilo novo, die den Secre taris is te tranjlateren. »

Plus tard, songeant à quitter la Hollande, peut-être pour n'y plus revenir, Descartes adressa encore la Lettre Apologétique au Vroedschap d' Utrecht, mais cette fois en français et en flamand :

« 's Dynfdachs den XIIII cn (nouveau style, XXIV) Martij 1648. — Ontfangen ende gelefen een miffive van Monfieur Des Cartes gedateerdt t' Egmond den 21" 1 Februarij leflleden, waerby hy aen de Ed. Vroetfchap overfendt twee gefchreven exemplaren, een int Franchois ende een int Duyts. » (Voir notre t. V, p. 125.)

Le texte flamand a été conservé aux Archives d'Utrecht, où

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