s-e- Avx Magistrats d'Vtrecht. 207
décrier comme l'autheur de quelque nouuelle herefie, en difant: Molitur ille virfeéîam nouam, &c. Etfuntqui illum adorant tanquam Deum, &c. : ie diray icy ce que contenoit la réponfe que luy fit ce dode & prudent
5 Religieux 8 ; qui fut, qu'il f croit bien-aife d'écrire contre mes opinions, en cas qu'il eu (t quelques raifons pour les impugner, & que, pour cefujet, il le prioit de luy enuoyer celles qu'il auoit, ou qui pourraient ejlre fournies par fes amis, & qu'il en chercherait aujji de J on cofié. Mais iamais
10 Voëtius ne luy en aenuoyé aucune, bien qu'on m'ait nommé des perfonnes qu'il auoit employées pour en chercher : il s'efl feulement contenté de luy écrire fa comparaifon auec Vaninus, qui eft l'vne de fes princi- pales calomnies b , & de faire courre le bruit que ce
i5 Religieux écriuoit contre moy.
De plus, afin qu'on fçache que ie ne crains pas qu'on impugne mes opinions en matière de fcience, & que ie ne m'en offenfe en aucune façon, lors qu'on n'vfe point de calomnies contre mes mœurs : ie diray encore
20 icy que ce fage Religieux m'enuoya fa Réponfe ouuerte, en laifTant à ma difcretion d'en faire ce que ie voudrois, & que ie l'addreffay fidèlement moy-mefme à Gisbert Voëtius, après que ie l'eu leuë & fermée . En quoy on ne peut dire qu'il y ait aucune fineffe ou collufion :
a 5 car ce Religieux auoit intention de faire ce qu'il pro- mettoit ; & fi Voëtius auec toute fa cabale luy euflent peu donner la moindre raifon contre moy, il n'euft pas manqué de l'écrire, & moy i'en | eufle efté fort
a. Voir t. III, p. 600, I. 2, et p. 602-604.
b. Voir ci-avant, p. 174, 1. 27. — Voir aussi p. 197, l. il.
c. Tome III, p. 607-609.
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