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210 Lettre apologetiqve 7-

en fes prefches, & ailleurs, & outre les lettres écrites de fa main, dont ie garde les originaux 8 , en l'vne defquelles il me compare auec Vaninus, fur quoy il fonde la plus noire & la plus criminelle de toutes fes medifances : ie puis conter fept diuers imprimez par 5 lefquels il auoit tafché de me nuire, auant que i'euffe iamais rien écrit, ou dit, ou fait contre luy. A fçauoir quatre differens de Atheifmo h ; vn cinquième, qu'il nommoit Corollaria the/îbus de Iubileo fubieéîa c ; vn fixiéme, qui eftoit Appendix ad ifta Corollaria* , ou 10 The/es de formis fubflantialibus ; & enfin, le Iudicium Academiœ Vltrajeflînœ , pour le feptiéme ; non pas que ie veuille rien ofter de la part que fes confrères pré- tendent à ce dernier ; mais, parce qu'il eftoit alors leur Redeur, ils ne peuuent nier que la principale ne i5 luy appartienne. On dira peut-eftre que ie n'eftois point nommé en la plufpart de fes imprimez : mais il ne l'eftoit point aufli dans le mien, ny mefme voftre Académie, ny voftre Ville f . En forte qu'il n'y auoit autre différence, finon que les chofes que i'auois écri- 20 tes de luy, eftant toutes vrayes, l'offenfoient bien plus que ne nvoffenfoient celles qu'il auoit écrites contre moy, qui eftoient non feulement fauffes, mais aufli hors de toute apparence. En effet, il fe piqua de telle forte, que i'appris vn peu après, qu'il confultoit pour *5

a. Voir t. V, p. 410, 1. 6-10. Ces lettres, malheureusement, n'ont pas été retrouvées.

b. Thèses de juin et juillet 1639, citées ci-avant, p. 402, note a.

c. Voir t. III, p. 487-488.

d. Ibid., p. 512-519.

e. Ibid., p. 55i-553, et t. VII, p. 590-593.

f. Tome VII, p. 590, note b.

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