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2j6 Lettre apologetiqve »3-h-

ProfefTeurs, qu'il eft mon Jinge, ce qu'il exprime en ces termes :

Simia mendaçis Galli, mendacior ipfe.

Et il eft aifé à voir que ces deux derniers témoignages n'ont efté joints aux trois precedens que pour faire 5 nombre, & afin que Voëtius puft dire que la fentence n'a pas feulement efté fondée fur ce que ie luy ay attri- bué vn liure qu'il n'a point fait, mais fur ce que ie luy en ay attribué plufieurs ; & ainfi, que ceux qui fçau- roient la juftice de ma caufe, touchant chacun de ces 10 liures, peuffent penler que ie l'ay peut-eftre encore accufé à tort de quelques autres, fuiuant vne règle que luy & fon fils ont coutume de pratiquer, & que toutesfois ils reprochent aux autres, en difant : Dolus verfatur in generalibus. Mais fi leurs députez ne fe font i5 fondez, comme ilsdifent, que fur ma réponfe à voftre publication, ils n'ont pu s'enquérir que du liure qui porte le nom de Schoock, pource que ie n'y ay parlé que de celuy-là ; & il eft certain que ie n'ay point allure que G. Voëtius fuft autheur ny de celuy-là, ny 20 d'aucun autre, auquel il n'ait point mis fon nom, & que ie ne | l'ay foupçonné d'aucun, qu'il n'ait rendu lien en le louant & le deffendant, ainfi que parle fon fils en fa Pietas in parentem, feuille B, page 14, ligne 9.

Vous voyez donc, MefTieurs, que, fuiuant la defcrip- 25 tion que le ieune Voëtius fait de voftre fentence (en quoy iene le veux nullement croire, ficen'eft que vous m'y obligiez), elle a efté compofée par des députez

2 Non à la ligne (édit. Clers.). marge : Tribunal iniquum pag. — 3 Même remarque. — 1 b En 1 26 (édit. Clers.).

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