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Polémiques. 281

Villiers : il s'était intéressé jadis à Villon, De-Clavcs et Bitault, en 1624, et se montrait encore favorable aux nouveautés ; il méditait une philosophie avec le sel pour principe, « le sel » universel », à l'aide duquel, comme notre philosophe, il espé- rait bien se passer aussi des « formes substantielles ». Le f médecin de Lyon » auquel Descartes répondit lui-même une fois directement, était Lazare Meyssonnier-', qui pouvait faire illusion d'abord avec ses curiosités de savant, mais ne gagnait pas à être vu de trop près avec ses extravagances d'alchimiste. L' « homme de Grenoble  » était un Ecossais, devenu trésorier

» l'eruir de forme... » (Bibl. Nat., MS. fr. n. a., 62o5, p. 768.) Et encore ceci : « ...la vie des plantes, explicable par la chaleur naturelle. » {Ibid., p. 770. tin.)

Du 23 mars 1641 : « l'oubliois à vous dire quelque mot du plus » excellent de nos sens, la vue... : « Et fur la lumière »... M. des Cartes » en a tellement efcrit, que ie ne penfe pas que ma pbilofophie y puisse » rien adioullcr. » {Ibid., p. 802.)

De Sens, ce 21 juin 1641 : « Ainfy ie penfe auoir fatisfaii à ce que » me demandiez, vous alfeurant que (1 colligez iSt liez mes pro- » pofitions précédentes auec cette cy que ie vous fais, vous n'aurez, » comme ie crois, que faire d'ames ou formes es animau.v. F]t » pourquoy faire ces formes, tirées de la puiffance de la inaiiere? » Soni-elles plus fçauantes que nos elprits i^ feu naturel cy denanl » meniionez ? Paflibles qu'elles font, comme tirées de la matière, » font-elles plus puilfantes ? le ne vois ni ne cojjnois rien h loin cela : » myjîerium cjl, en etl'ecl, hoc quod audimiis i' ccrnimtis non rcuclan- » ditm, ficitt nec alla fere aniwalis. philofophia. Nous verrons (i les » Mechaniques de M. des Cartes nous feront plus facilement pénétrer ce » fecret, fecret di-ie que i'ellime conllller en la fabrique (?) des partyes de » l'animal, laquelle conllituée iS( faite par quelque inuention que ce foii, » ne faudra plus douter de toutes les aftions de la phantalie. . . » {Ibid., p. 806-807.)

l'A enfin, du 14 juillet 1642 : « Voila allez de ces doutes fur lefquels ic » defirerois fçauoirde vous ce qu'en ellime M. des Cartes en fa phyllque, » tfi principalement (i elle ell imprimée. » {Ibid., p. Bi5.)

a. Tome 111, p. i5, 1. i5 ; p. 18-21 ; p. 47, I. i3; p. 120, 1. 2-3 : lettrtv du 20 janv., i^' avril et 3o juillet 1640.

b. Ibid., p. 43, I. 8 : lettre du 1 1 mars 1640. Plus tard, .laci.|ues de Valois écrira- encore à Mersenne, de Grenoble, le 11 oct. 1643 : « le me » contente d'auoir la Dioptriquc ik Météores île M. des Caries en fran- » çois, (i ce n'ell qu'il les augmente en fon édition latine. Quand la Pliy-

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