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pavillon, pas même une année. Mais nous n’avions rien qui rappelât le séjour prolongé qu’il fit à Egmond. Et s’il demeura deux ans au petit castel d’ Endegeest, on n’est pas sûr qu’il l’occupait tout entier ; d’ailleurs le domaine a été singulièrement transformé depuis lors : n’y a-t-on pas installé, en ces derniers temps, un asile d’aliénés ? Le pavillon d’Utrecht donne bien une idée du genre d’habitation qui plaisait à notre philosophe.

Restait à donner un fac-similé de son écriture. On avait le choix entre les autographes de Descartes que possèdent la Bibliothèque Nationale, la Bibliothèque de l’Institut, et la Bibliothèque Victor Cousin à la Sorbonne. (Voir t. I, p. lxviii-lxix.) Nous nous en sommes rapportés à M. Henri Omont, conservateur des MS. à la Nationale, qui choisit lui-même le texte le plus propre à être photographié, pour la teinte du papier et la netteté des caractères : c’est la dernière partie d’une lettre à Mersenne, du 4 mars 1641. (Voir t. III, p. 331-332, et Bibl. Nat., MS. fr. n. a. 5160, f. 22-26.) Nous l’avons insérée entre les pages 268 et 269 du présent volume.

C. A.


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