Page:Descazeaux - De la fièvre.djvu/44

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 44 —

n’est pas à l’abri de la critique. Comment se fait-il, par exemple qu’il y ait accélération des battements du cœur dans la fièvre, alors que la paralysie du grand sympathique a pour effet de diminuer, d’arrêter même les fonctions du cœur ? De plus, l’obervateur démontre que dans la fièvre les désordres de calorification se manifestent souvent avant les troubles nerveux, et que l’élévation de température est générale, au lieu d’être locale comme dans le cas de section du sympathique. Cl. Bernard s’est donc basé sur une analogie qui n’est qu’apparente, et par conséquent sa théorie est inexacte. De sorte qu’on peut se demander encore : Qu’est-ce que la fièvre ?



Toulouse, imp. des Orphelins, J. Pailhès, r. du Remp. St-Étienne, 30.