Page:Dornis - Leconte de Lisle intime, 1895.djvu/38

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splendides et impersonnelles comme celles-ci, que lui adressait Victor Hugo :

3 décembre, Paris.

« … Ces Poèmes barbares sont écrits d’une plume athénienne, vous êtes un de ceux qui touchent la grande lyre. Je vous lis, cher poète, c’est vous dire que je suis ému et charmé et que ma main cherche la vôtre.

« Victor Hugo. »


« … J’ai lu votre livre magnifique. Je lis et je médite. Vous traduisez Sophocle comme Sophocle vous traduirait.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

« Victor Hugo. »


« Cher poète,

« Nous tendons au même but, crions : « Lumière ! lumière ! » levons à l’horizon dans l’aurore le divin drapeau de l’idéal. C’est là votre fonction, vraie fonction sacerdotale, digne d’un généreux et profond esprit comme le vôtre.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

« Victor Hugo. »