Page:Doyle - La Vallée de la peur.djvu/18

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Rien de tel qu’une petite trotte pour vous réchauffer, le matin. Non, je ne fume pas, merci. Je ne fais que passer, car, vous le savez, les premières heures d’une affaire sont toujours les plus précieuses. Mais… mais… »

L’inspecteur s’était brusquement interrompu ; et il regardait avec stupéfaction sur la table la feuille de papier où j’avais retranscrit l’énigmatique message.

« Douglas ? s’écria-t-il. Birlstone ? Est-il possible ? Et seriez-vous sorcier, monsieur Holmes ? Où diable avez-vous pris ces noms ?

— Ils font partie d’un message chiffré que le docteur Watson et moi venons de tirer au clair. Qu’y a-t-il là qui vous épouvante ? »

L’inspecteur, de plus en plus ébaubi, nous dévisageait tour à tour l’un et l’autre.

« Il y a ceci, répondit-il, que Mr. Douglas, du manoir de Birlstone, vient d’être la victime d’un horrible assassinat. »


II

PROPOS DE SHERLOCK HOLMES.


Ce fut une de ces minutes dramatiques pour lesquelles mon ami semble vivre. Non pas qu’une nouvelle si extraordinaire parût beaucoup le frapper : sans qu’il entrât la moindre cruauté dans son caractère, l’habitude de do-