Page:Doyle - Les Aventures de Sherlock Holmes.djvu/80

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

il était appuyé. Enfin il saisit le cordon de sonnette et le tira vivement.

— Eh ! quoi, il est faux ?

— Comment ? Il ne sonne pas ?

— Non, il n’est même pas fixé à un fil de fer. Oh ! mais ceci devient fort intéressant. Tenez, regardez, le cordon est attaché à un crochet, juste au-dessus de la prise d’air.

— Mais c’est absurde ! Je ne m’en étais jamais aperçue.

— Bizarre, bizarre ! murmura Holmes, en tirant sur le cordon. Il y a une ou deux choses bien singulières dans cette chambre. Par exemple, quel est l’imbécile d’architecte qui a établi une prise d’air entre deux pièces, alors qu’il était si simple de la faire sur le mur extérieur ?

— Cela est également tout récent, dit la jeune fille.

— Cela doit dater à peu près de la même époque que le cordon de sonnette ? ajouta Holmes.

— Oui, on a fait plusieurs petits travaux à ce moment-là.

— Ils étaient assez singuliers : faux cordon de sonnette, et prise d’air n’aérant pas. Avec votre permission, miss Stoner, nous allons poursuivre nos recherches dans l’autre pièce.

La chambre du docteur Grimesby Roylott était plus grande que celle de sa belle-fille, mais meublée