Page:Doyle - Les Réfugiés.djvu/410

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miers, ils contemplèrent le brick éclairé par la lune. Longtemps ils attendirent, guettant la petite lumière qui brillait à travers le sabord de retraite. Enfin, le bruit sourd du canon se fit entendre et il fut suivi, un instant après, du bruit formidable de l’explosion. Le navire élancé et noir, la couche que formait la côte, les franges des feuilles des palmiers s’illuminèrent tout à coup, puis l’obscurité se fit plus sombre. Dans la baie, ils entendirent des cris d’appel.

Copley Banks, le cœur inondé de joie, posa sa main sur l’épaule de son compagnon et tous deux disparurent dans la solitude des jungles du Caïcos.