Page:Doyle - Nouveaux Exploits de Sherlock Holmes.djvu/251

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nant, à la fin d’avril, votre continuelle persécution attente à ma liberté. La situation est intenable.

« — Avez-vous une proposition à me faire ? demandai-je.

« — Oui, je vous prie de vous arrêter, monsieur Holmes, répondit-il en hochant la tête. Vous ferez bien de vous en tenir là.

« — Pas avant lundi, en tout cas, répliquai-je.

« — C’est bon, c’est bon, reprit-il. Un homme de votre intelligence doit comprendre qu’il n’y a qu’une seule manière d’en finir : c’est de vous retirer. Vous avez poussé les choses à un tel point qu’il ne vous reste plus que cette ressource-là. Je vous avoue que l’habileté dont vous avez fait preuve a été pour moi un vrai régal intellectuel et il me serait réellement pénible d’en arriver à une mesure extrême. Vous souriez, monsieur, je vous assure pourtant que je ne plaisante pas.

« — Je suis par profession habitué au danger, répondis-je.

« — Il n’est pas question de danger, dit-il, mais d’une mort certaine. Non content, de vous attaquer à un seul individu, vous vous en pre-