Page:Doyle - Résurrection de Sherlock Holmes.djvu/263

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sées, il n’eût pas tardé à assommer mon ami, si Hopkins et moi n’étions venus à son secours. Ce fut seulement quand j’eus appuyé le canon de mon revolver sur sa tempe, qu’il comprit que toute résistance était inutile. Nous lui attachâmes les pieds avec une corde et nous nous relevâmes essoufflés.

— Je vous dois réellement des excuses, Hopkins, dit Sherlock Holmes, car les œufs brouillés seront sans doute froids, mais vous déjeunerez certainement de meilleur appétit en songeant que cette affaire est enfin terminée à votre honneur.

Stanley Hopkins était muet d’étonnement.

— Je ne sais que dire, fit-il enfin, il me semble que je me suis conduit depuis le commencement comme un imbécile et je saisis maintenant ce que je n’aurais jamais dû oublier, c’est que je suis l’élève et vous le maître. Même à l’heure présente, je vois ce que vous avez fait, mais je ne me rends pas compte pourquoi vous l’avez fait et ce que tout cela signifie.

— Eh bien, eh bien ! dit Holmes avec enjouement, c’est toujours l’expérience qui instruit